A l’adolescence, le bégaiement est chronicisé, il est ancré et il devient terriblement difficile de s’en débarrasser. Les parents, qui souhaitent le meilleur pour leur enfant, s’alarment de le voir en souffrance. L’acceptation du bégaiement de son enfant est certainement une chose atrocement pénible. Cela ne peut se faire qu’avec le temps. Voici les questions d’une mère d’ado qui bégait :
“Mon fils de 13 ans bégaie de façon inégale : en situation de stress, de fatigue… Il bégayait un petit peu vers 3 ans, plus cela a passé jusqu’à ses 9 ans.
Il a fait 2 ans d’orthophonie, puis vu un psychologue qui n’a pas identifié de trouble psychologique pouvant être à l’origine de ce bégaiement; il nous conseillait de ne pas y apporter trop d’importance, en pensant que cela passerait avec l’adolescence, comme c’est souvent le cas visiblement ?
Aujourd’hui, cela devient quand même gênant, et nous voudrions engager d’autres démarches pour l’aider à s’en débarrasser. Doit-on se tourner vers la thérapie comportementale ? Faut-il faire d’abord des tests pour évaluer la gravité du bégaiement (comme semble le conseiller le docteur Monfrais) ? Faut-il aller voir un orthophoniste, un phoniatre, … ? Et avez-vous des adresses à me donner ?
Merci beaucoup”
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