Les personnes bègues avec qui j’ai parlé refusent souvent de considérer le bégaiement comme un handicap, impliquant qu’eux-mêmes soient handicapées. Je les comprends et j’ai tendance à penser pareil. Donner une connotation aussi forte à ce trouble pourrait être ressenti comme une fuite de responsabilité (« c’est pas ma faute, si je ne peux pas, c’est à cause de mon bégaiement ! »). Je déteste cette idée de fuite.