Je laisse la parole au Docteur Monfrais-Pfauwadel.


Pour clore cette série de «réponses à vos questions » de la JMB 2009, je voudrai juste ajouter un petit mot, personnel et venu du fond du cœur.

Merci.

Cette expérience – car ce fut une expérience - a été très enrichissante.

Le savoir, comme l’eau (ou comme l’amour) ne doit pas croupir. Il faut que le sens circule, que l’échange rende cette eau « vive ».

Vos questions, que j’ai sollicitées, m’ont aérée, m’ont ouvert mieux l’esprit à ce qu’étaient vos réelles préoccupations, aux uns et autres, parfois venus de très loin.

J’aime la consultation, car j’y rencontre toute l’humanité et toute la souffrance, à visage découvert.

J’ai pu par mon éducation, mes lectures, mes voyages, mes rencontres, mon travail de clinique et d’enseignement, acquérir des savoirs. J’ai même eu beaucoup de chance dans mon parcours professionnel.

Mais ces savoirs acquis, sans la « naïveté » de l’autre ne deviennent jamais connaissance.

J’ai pris des risques, et certaines questions m’ont vraiment poussée très loin. Vos questions m’ont poussée au questionnement. Je ne regrette rien, tout au contraire.

Merci de vos questions, de ces questions, de vos interrogations, de vos interpellations. Elles m’ont évité les certitudes.

Merci aux « bloggeurs » dont je soutiendrai encore et encore le travail courageux – en souhaitant qu’ils gardent chacun leur fraîcheur et leur regard singulier. Merci de m’avoir accueillie et supportée .

Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel