Parole de bègue, un blog sur le bégaiement

Sous la plume du Dr Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel ou au hasard dans les couloirs des CA de l'APB, j'entends parfois parler de ce néologisme plus ou moins mystérieux mais qui m'éblouit toujours : le bégologue. Dans la bouche de celles et ceux qui le prononcent, il s'agit en fait de désigner par là les spécialistes du bégaiement, parmi lesquelles des orthophonistes, des phoniatres et peut-être même d'autres types de thérapeutes. On repère dans ce nouveau terme l'élément bég- désignant quelque chose en rapport avec le bégaiement, et la racine grecque logos qui fait appel à une science. Par extension, on pourrait désigner la science du bégaiement par la bégologie, néologisme que je n'ai par ailleurs jamais rencontré. J'aime beaucoup ce mot simple, clair et précis : bégologue.

Pour l'anecdote, l'auteur de ce néologisme est le Dr Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel. C'était parti d'une plaisanterie puis le terme est resté.

Participer à un groupe de self-help, oui, mais pourquoi ? Je n'ai pas beaucoup parlé sur mon blog des groupes de self-help, ces groupes d'entraide où des personnes bègues se rencontrent et échangent entre elles. Nous comptons en France quelques groupes de self-help : Bordeaux, Grenoble, Lyon, Nantes, Paris, Rennes, Saint Etienne, et peut-être d'autres dont je n'ai pas connaissance. Ils sont souvent soutenus par l'APB mais revendiquent également une certaine liberté, en agissant loin du giron de l'APB. Je vais donc vous donner quelques arguments pour vous convaincre, si cela était nécessaire, de participer à un groupe de self-help.