Le bégaiement est un handicap
Par Alexandre le Jeudi 6 juillet 2006 - Réflexions - Lien permanent
Il y a 6 mois, j'écrivais un billet avec ce même titre sous la forme d'une question : "Le bégaiement est-il un handicap ?". En six mois, les choses s'éclaircissent. J'ai pu rédiger un texte que j'espère assez représentatif de ce que pensent les personnes bègues, et le conseil d'administration de l'APB, auquel j'ai pu participer, a voté l'idée de considérer le bégaiement comme un handicap à part entière.
Je vais donc d'abord rappeler le texte que j'ai rédigé en m'appuyant sur des avis des membres du forum PdB :
Dans le domaine sportif, le handicap permet d’égaliser les chances des concurrents d'âge ou de qualités différents en leur attribuant ou en leur ôtant une certaine avance de temps, de distance ou de poids. En France, il est acquis que le bégaiement est un handicap (classé comme « déficience de l’élocution » d’après la Nomenclature des déficiences, incapacités et désavantages de l’Arrêté du 9 janvier 1989) et la certification d’handicapé que la COTOREP fournit permet à des personnes bègues de compenser leurs difficultés d’élocution en leur offrant plus de facilités à l’embauche par exemple. A titre personnel, j’ai pu bénéficier de cette reconnaissance sans laquelle je n’aurais pu accéder à un travail à ma juste valeur.
La reconnaissance du bégaiement comme handicap n’est pas sans poser problème. Il peut être considérer comme une fuite de responsabilité, comme quelque chose qui nous échappe et avec lequel on ne peut rien faire. Ainsi il serait ennuyeux de se satisfaire de ce statut d’handicapé pour ne plus chercher à traiter le bégaiement.
La reconnaissance du bégaiement comme handicap est pourtant légitime. Il est indéniable que ce trouble de la communication entrave de nombreux aspects de la vie d’une personne bègue (professionnel comme affectif) et, qu’au quotidien, il empêche à la personne bègue d’établir de saines situations de communication. Les personnes bègues ont pour la plupart souffert de discrimination, notamment au travail, à l’embauche ou pour évoluer professionnellement. Il n’est pas simple d’être considérer à sa juste valeur lorsque l’on est dans l’incapacité à se mettre en valeur oralement. D’autant plus que la représentation des personnes bègues dans notre société n’est pas là pour arranger le tableau : que ce soit dans les films, à la télévision ou dans les journaux, les personnes bègues sont trop souvent montrées comme des simplets ou des retardés mentaux lorsqu’il ne s’agit pas de fous ou de psychopathes. Les plaisanteries sur le bégaiement sont monnaie courante et l’entourage plus ou moins proches ne sait bien souvent pas comment réagir face à une personne bègue. Ainsi, l’école peut être vécue comme un enfer lorsqu’il n’est pas interrompu par le suicide de l’enfant bègue, harassé par toutes ces marques d’incompréhension. En effet, il est bien triste de constater que le bégaiement mène parfois au suicide.
Après avoir constaté toutes les incidences du bégaiement sur la personne bègue, quoi de plus naturel que de vouloir rétablir un semblant d’équité entre le bègue et le non-bègue en parlant du bégaiement comme d’un handicap ? J’aimerais ajouter que ce n’est pas parce que l’on parlera d’handicap que le bégaiement sera considéré comme une fatalité, un mal incurable face auquel nous sommes impuissants. Le statut de « travailleur handicapé » de la COTOREP n’est d’ailleurs valable que 5 ans renouvelables. Pour le grand public, parler du bégaiement comme d’un handicap serait un moyen pour qu’il comprenne la difficulté d’en sortir. Non, nous ne bégayons pas parce que nous le voulons bien. Pour la personne bègue, cela permet certainement de prendre conscience plus facilement du handicap et de le traiter le plus tôt possible. Cela permet aussi d’envisager une aide extérieure de manière plus naturelle et plus spontanée. « Peut-être n’est-ce pas vraiment ma faute si je bégaie ? Alors si c’est en partie la faute des autres, pourquoi ne m’aideraient-ils pas ?» C’est ainsi que j’ai entrepris la démarche volontaire d’aller voir une orthophoniste. Accepter son bégaiement comme un handicap, c’est un peu s’ouvrir aux autres et accepter leurs aides.
Pour finir, j’aimerais ajouter que je ne souhaite pas attribuer la qualité d’« handicapé » à toutes les personnes bègues. Le bégaiement est, par état de fait, un handicap au sens légal du mot. Cependant, comme tout handicap, il est possible de mieux vivre avec jusqu'à quasiment l'oublier, il est possible que ce handicap soit plus ou moins handicapant selon l'état d'esprit de la personne à une époque de sa vie. Il est donc important que la démarche de reconnaissance du handicap soit personnelle et limitée dans le temps. Personnellement, je vis le bégaiement comme un réel handicap, un empêchement à vivre normalement une vie à part entière. Mais j'ai conscience et espoir que tout cela peut changer, et que je peux prétendre au bonheur comme chacun ici-bas.
Ce texte a été présenté parmi d’autres aux membres du Conseil d’Administration (CA) de l’Association Parole-Bégaiement (APB) afin de préparer une réunion de réflexion, le 24 juin dernier, sur la question du bégaiement et du handicap. Cette réunion devait permettre de définir des orientations de l’APB à ce sujet, orientations ensuite sujettes au vote du CA dans l’après-midi.
Rappelons le contexte actuel favorable à cette discussion. Fin 2002, la Présidence de la République avait élevé l’insertion professionnelle des personnes handicapées au rang de priorité nationale pour ce quinquennat. L’Union Européenne avait de même lancé le débat en menant une campagne de sensibilisation sur ce même thême : « 2003, l’année européenne des personnes handicapées ». La loi d’orientation du 30 juin 1975 est considérée comme fondatrice en matière de solidarité nationale à l'égard des personnes handicapées en créant des droits, des services, prestations et institutions couvrant divers aspects de la vie des personnes handicapées. Cette loi a ensuite été complétée pour faciliter l'accès des handicapés à l'emploi, à l'éducation, aux lieux publics et à leurs habitations. L'obligation de solidarité nationale s'est vue renforcée avec l'affirmation d'un droit à compensation du handicap dans la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. La loi du 11 fevrier 2005, dont la rédaction a impliquée les associations de personnes handicapées, apporte de nombreuses évolutions sur des points fondamentaux comme l’éducation et l’emploi.
En même temps que l’implication politique croit, le regard de la société sur le handicap a évolué depuis une vingtaine d’années. Parler de handicap n’est plus un tabou. La loi du 11 fevrier 2005 portant sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées illustre cette évolution en proposant une nouvelle définition du terme handicap : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » Il est très intéressant de noter la notion de durabilité qui permet d’introduire dans la notion de handicap les troubles handicapants fluctuant dans le temps, tel le bégaiement.
Dans un tel contexte, l’APB a tout intérêt à faire valoir le bégaiement comme handicap pour entrer dans la synergie actuel et faire bénéficier aux personnes bègues des dispositions favorables mises en place au niveau national comme au niveau européen. La prise de position de l’APB sur ce sujet était donc extrêmement attendue et c’est avec cette motivation que j’ai pu assister au groupe de réflexion sur le handicap puis à la réunion du CA le 24 juin à Paris.
J’ai fait le voyage depuis l’Isère en passant par Lyon jusqu’à Paris en TGV le matin même en compagnie du coordinateur des régions de l’APB, Xavier Lefebvre. Ce fut un voyage très agréable, riches de discussions sur le bégaiement, sur l’APB, et sur la vie de chacun. La fin de matinée et le début de l’après-midi fut consacré au groupe de réflexion. Ce groupe (dit groupe Marvaud) était constitué de membres du CA. Ce jour là, autour de la table ronde se tenaient en particulier Jean Marvaud, Anne-Marie Simon, Daniel Poussin, Alain Paute, Xavier Lefebvre, Véronique Boucand, François Garczynski, François Le Huche et Martine Marteau (je me rappelle de deux autres personnes mais impossible de replacer leurs noms, désolé). Nous connaissions quasiment tous les avis de chacun puisque les avis de chacun (dont le texte plus haut en ce qui me concerne) avaient été diffusés par mail. Nous étions tous d’accord pour parler du bégaiement comme d’un handicap. Quelques points ont tout de même fait débat, et notamment la distinction entre « avoir un handicap » et « être handicapé ». Le terme « handicapé » ne sera a priori pas repris par l’APB d’ailleurs. Nous avons rédigé tous ensemble un petit texte pour définir le bégaiement comme handicap, en insistant sur la souffrance psychologique et le décalage entre ce que l’on est et ce que l’on paraît être. Je ne l’ai malheureusement pas récupéré mais gageons que l’APB diffuse ce texte rapidement (le texte a également été discuté en groupe de self-help à Paris).
Suite à cette réunion de réflexion s’est tenu celle du Conseil d’Administration, toujours sous la forme d’une table ronde. Quelques personnes sont venues se greffer au groupe Marvaud. Les discussions portaient davantage sur l’organisation de manifestations, de réunions dans les départements, de manière de diffuser des informations, des actions concrètes à mener. Le texte sur le handicap a été voté. Après ce CA, nous avons pu nous réunir entre personnes bègues dans un bistrot. La soirée allait continuer et le week end à Paris se prolonger jusqu’au dimanche, mais c’est une autre histoire.
A noter aussi que j’ai pu croiser ce samedi la mère de Margaux, la première personne bègue qui m’avait accueilli lorsque je débarquais pour la première fois à l’APB. J’étais également très content de découvrir les figures emblématiques de l’association, son président, ses professionnels émérites et ses personnes bègues d’une grande disponibilité… et mon orthophoniste ! Voir des gens se battre pour un idéal commun aussi grand que l’aide aux personnes bègues est réjouissant.
Commentaires
Aidez nous pour éliminer cet handicape qui m'empéche dans la vie professionnelle et merci pour votre compréhension/
oh oui ! le bégaiement est un handicap terrible ! emmuré vivant , on se recroquevile ; demander un pain est pire que mendier dans la rue ; les gens ricanent , s'énervent...Et moi , je meurs de honte ; je voudrais mourir tout court ;
je voulais écrire : on se recroqueville , bien sûr ; mon neveu est bègue ; il n'en souffre pas du tout ;
Faisont bouger les choses ! Cet un Handicap très dur on ne peux meme pas faire une phrase complète parfois on voudrai être normal comme tout le monde ...
j'ai lu votre article sur le bégaiement et j'en ai les larmes aux yeux car c'est exactement ce que je ressens. En effet, pour moi le bégaiement est perçu comme un handicap. Un handicap qui m'empêche de vivre et plusieurs fois j'ai eu recours au suicide car je reste trés pessimiste sur ma guérison, sur ma vie future. Par exemple, il est clair dans ma tête que je ne fonderais jamais de famille à cause du bégaiement, qui voudrait d'une bégue qui n'ose pas prendre le téléphone pour apeler ou même y répondre? Le bégaiement me restreint à faire des choses et je vis avec la peur au ventre, la peur d'être interogée pr la lecture orale...Pour ma vie professionnelle j'éspére au moins que je trouverais un travail.
c klr je suis tout a fait d'accord avec vous surtout safya, moi je me leve les matin je panique deja a lidée de savoir si je vais devoir parler en public aujourdhui....envie de suicide souvent....pas de copine avec cette merde pas de vie social rien....sert a rien de vivre quoi...
pbfan@hotmail.fr si vous voulez parler avec un begue
heureux de partager mé sentimen avec des personne ki vont me comprendre,chui begue et j'en souffre terriblement ds ma vie de tout les jours,obliger de garder son opinion pour sois.
Quand j'ai lu tout ces commentaires j'ai cru lire ma vie (si on considère qu'on peut vivre avec ce handicape), chaque matin un rituel s'est installé petit à petit, des questions se posent, va t-on m'intérogé en cours? vais-je avoir honte aujourd'hui? Quand je bégaille en classe pendant quelque minutes je m'imagine le bien être que je pourrais tirer en me suicidant, et après le routine se réinstalle. Ceux qui n'ont pas ce problème ne peuvent pas comprendre ce que cela implique dans la vie de tout les jours, le simple fait de répondre au téléphone est parfois source d'angoisse, allé acheté quelque chose, on pense à la phrase qu'on va dire pour ètre sur de ne pas bégaillé. Si seulement le monde savait à quelle point c'est dur. Ecrire ce message ma fait le plus grand bien. En espérant que les mentalités changeront, bonne continuation a tous.
bonjours, je m'appelle amélie j'ai 13 ans et je passe mais a près midi seul a l'école je suis détéstée plus rien ne va à cause de mon bégaiement tous se moque de moi m'imitte mème mes proffesseurs disent que plus tard je pourais rien faire comme métier
bonjour à vous tous
je viens de tomber par hasard sur vos commentaire, et je voudrais vous dire de ne pas baisser les bras . j'aimerais vous apporter toute mon énergie pour que vous puissiez continuer à vous battre dans votre handicap. je ne suis pas bègue mais en lisant vos commentaires, mon passé est réapparut soudainement. j'étais dyslexique, je ressentais la même injustice que vous face à mon handicap. pour moi il était impossible de coucher un mot sur le papier correctement. lorsque mes enfants sont entrés à l'école primaire, j'ai trouvé toute l'énergie nécessaire pour pouvoir m'en sortir et aujourd'hui je suis fière de moi. je n'ai plus honte d'écrire des courriers administratifs même si je suis consciente que je fais encore beaucoup de fautes d'orthographe. Bon courage....
je suis en licence pluridisciplinaire orientation professorat des écoles et j'ai un dossier à rendre sur les troubles du langage, je souhaiterai axer mon travail sur les personnes bègues en milieu scolaire. quels sont leurs difficultés? leurs ressentis.... si vous avez des petits témoignages à m'apporter, vous pouver m'écrire à mon mail : nane47@hotmail.fr
merci beaucoup d'avance
trop de choses a dire,trop de mots bloqués,trop de peur,de honte le begaiement à fais de moi une personne renfermé sur elle même.
depuis tout petit ce probléme c'est installé en moi,la cause je ne la connais pas et je veux plus savoir mais tout ce que je veux c'est m'en sortir car croyais moi si j'y arrive je serai vraiment plus le même.
j'ai connu beaucoup de choses, que des mauvais souvenirs et encore je vis se calvaire mais les gens prennent cela pour un faux probléme.
j'ai mille fois du baisser mes yeux,me faire tout petit car je ne pouvais vraiment pas faire face aux gens.
je suis un jeune de 20 ans, qui a été privée d'une adolescence et d'une jeunesse qui continue a être trés trés dure.
j'ai connu des moments ou ma parole allée mieux, j'ai cru que cela pourrai durer mais malheureusement cela ne se contrôle pas.
pour cette nouvelle année 2009,je voudrai vraiment défier ce begaiement même si cela me paraît presque impossible,comme on dis "il y a une solution à tout".
nous ne devons pas être soumis au regard des autres,à cette sociétée si cruelle.
soyons plus fort que ça,je voudrai avec vous,tous ensemble affronter cet handicap pour le surmonter et qu'il ne sois plus un sujet tabous pour nous dabord ainsi que pour la sociétée.
je vous passe mon adresse : (ali1jaffar@hotmail.com)
continuons le combat.
Mon fils de17 ans a ce probleme de begaiement.Je suis triste voir coupable de ce probleme.Je suis à la recherche de solutions et de contacts.Je veux et lui sans doute d'avantage, qu'il s"en debarrasse et jouisse de sa jeunesse comme tout le monde.Merci, donc de m'aider par des infos ou des adresses Cordialement
Bonjour, la chose la plus simple à faire dans un premier temps est de prendre un peu de temps pour recueillir des informations de base sur internet, puis de consulter une orthophoniste choisie avec l'aide de l'Association Parole Bégaiement (voir leur site pour les contacter). Par ailleurs, il est absolument nécessaire que le jeune homme soit partie prenante de la démarche de "guérison". Sans cela, il risque de mal le prendre.
Oui le bègaiement est un handicap. Je suis moi-même bègue. J’ai une maîtrise de géographie, une licence de philosophie, un DUT de Documentaliste. Aujoud’hui, je travaille comme Plongeur dans un restaurant car il a été difficile de trouver un poste à la hauteur de mon niveau d’études. Le bègaiement m’a fermé les portes d’une vie professionnelle épanouissante. Pendant les entretiens d’embauche, mes certitudes sont vite en fumée, car cet handicap m’empêche d’exprimer convénablement mes compétences. J’ai eu le courage de faire la demande de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé. J’attends la décision de la MDPH de mon département. Oui, il faut du courage pour s’orienter vers cette démarche. Avec le CDI de Plongeur dans un restaurant, je reconnais l’énorme gâchis que représente toutes ces années d’études. Et c’est évident que, même si je gagne mon pain quotidien, une frustration cependant demeure. On en souffre au point même se considérer comme d’être un sous homme.
Merci de m’avoir permis de m’exprimer.
Merci beaucoup pour ce témoignage ebeba !
J’espère que la MDPH acceptera ta qualité de travailleur handicapé, ce qui, j’en suis sûr, donnera un bon coup de boost à ta recherche d’un emploi à la hauteur de ton cursus.
Tous vos messages m’ont beaucoup touchés. je suis moi mème bègue j’ai 5O ans j’en ai beaucoup souffert dans mon adolescence ma jeunesse j’ai commencé à bégayer à l’age de 10 ans au collège lycée j’ai eu comme vous envie de me suicider la honte, la peur de parler le sentiment d’etre l’idiote et au lieu de choisir un métier ou je n’aurais pas eu besoin de parler j’ai choisi le métier d’aide soignante ou au contraire il faut parler!!! et surtout j’ai appris à rire de mon handicap à me moquer de moi à surpasser le regard des autres à dédramatiser rire de soi ca fait du bien et surtout j’ai appris oh il m’a fallu du temps mais j’ai su enfin dire eh bien je suis bègue et alors ca vous gène? Oh mes doutes sont encore là quelquefois il y a 5 ans j’ai changé de service à l’hopital ou je travaille, et là mes vieux fantomes sont revenus la peur de parler répondre au téléphone se dire ils vont voir que tu bégayes et tout et tout. En fait c’est un manque de confiance en soi.Et puis je me suis dit bon ils le verront et alors. Plus je focalisais sur cet handicap, je stressais plus je bégaye. Donc j’apprends à relativiser, à en rire, me ficher de moi, mes proches m’aident aussi ca ne gène pas du tout ma fille ni mon gendre ni mon mari de m’avoir comme bègue. IL FAUT APPRENDRE A VIVRE AVEC ET S’EN FAIRE UN AMI ET NON UN ENNEMI. Bon courage à tous et tenez bon!!! c’est notre petit charme!!!
Bonjour,
j’ai 23ans et je bègaie également.en ce moment je recherche du travail dans le secrétariat et la comptabilité.et c’est pas facile du tout car généralement dans les offres d’emploi en secrétariat,il y a de l’accueil!!!!! alors problème! j’ai voulu essayé de dépasser le bèguaiement (ça ne dérangait pas mon employeur) en travaillant en tant qu’agent d’accueil pendant 1ans,ben je dois dire que ca a pas été facile!!!! et je veux plus faire d’acceuil!
alors du coup j’hésite à faire une demande pour être reconnue travailleur handipé! surtout que depuis que je vois un spécialiste mon bègaiement à diminué ça va beaucoup mieux.
pour tous ceux qui galèrent, je conseille d’aller voir un ostéopathe cranio fascial. il permet de remonter à la cause du problème et de dénouer les blocages.c’est très doux, il travail sur l’arriere de la tête.et si nécessaire il donne un traitement homéopatique suivant les causes.
j’ai fait 2 séances et il y a deja pas mal d’amélioration!!! j’en suis très contente!
pour tous ceux qui galèrent, je conseille d’aller voir un ostéopathe cranio fascial. il permet de remonter à la cause du problème et de dénouer les blocages.c’est très doux, il travail sur l’arriere de la tête.et si nécessaire il donne un traitement homéopatique suivant les causes.
j’ai fait 2 séances et il y a deja pas mal d’amélioration!!! j’en suis très contente!